L’information qui vient de nous parvenir donne froid au dos, des vertiges énormes et de nausées profondes. Si elle s’avère, une formation bâclée avec des agents triés au goût patronymique d’un seul homme est annoncée à partir des jours prochains. La durée de formation légale et professionnelle connue de tous d’au moins 09 mois, sera raccourcie ou réduite à 03.
Au lieu des 09 légaux pour les agents, nos sources déclarent que seulement 03 mois seront dédiés à la formation de ce groupe sélectionné avec un colorant ethnique. C’est la décision qui a été prise ce mercredi 24 juin, lors d’une réunion convoquée par le Ministre Damantang Albert Camara, sur vœu d’un certain Ansoumane Camara, Bafoé, dont le commandement est plus que jamais contesté pour son mépris vis-à-vis des autres directions, telles que : la DCPAF ( Direction Centrale de la Police Aux Frontières) de l’Inspection Générale des Services de Police, mais surtout pour son insuffisance intellectuelle à mettre sur pied une police professionnelle.
Son amour pour l’argent n’est plus à démontrer. Tout acte qu’il pose cache un intérêt particulier du moins financier. C’est pourquoi, l’homme, selon des indiscrétions portées à son encontre, a une obsession indéchiffrable pour le bien et le confort matériel.
Et c’est pourquoi, l’Inspecteur Général de grade, Ansoumane Bafoé Camara a immolé deux gros bœufs dans la journée du jeudi 25 juin. Ce sacrifice n’est pas anodin. Il ne tient plus son maintien à ce poste sur une quelconque base de confiance qui existerait entre lui et le détenteur du pouvoir décrétal. La foi n’existe plus.
La question que l’on se pose est : pourquoi avec cette formation bâclée annoncée sur un effectif de près de 2000 (agents et officiers), seulement un petit lot de gens (500), concocté pour des considérations mesquines doit bénéficier de cette faveur ?
Ce manque de formation adéquate pour une professionnalisation n’expliquerait pas aujourd’hui l’origine de toutes les bavures policières enregistrées lors des manifestations politiques ou citoyennes ?
Le maintien de Bafoé à ce poste n’est-il pas une manière d’encourager la médiocrité dans les rangs de nos services de sécurité ?
La réaction des autorités à la suite de nos différentes interrogations déterminera l’avenir de cette institution aussi importante qu’indispensable.
Attendons de voir !
Par Habib Marouane Camara, Journaliste-Chroniqueur.