Encore, des citoyens de la sous-préfecture de Kolaboui dans la préfecture de Boké, sont descendus dans la rue ce vendredi matin, pour réclamer le retour du courant électrique dans les ménages. Une situation qui risque de perdurer si rien est fait, pour satisfaire la revendication des manifestants.
Selon le président de la jeunesse de Kolaboui, joint par nos confrères de mosaïqueguinee.com, cette situation s’explique par le fait les citoyens sont fatigués d’écrire des lettres d’informations à la société ANAIM alors que celle-ci s’est engagée à résoudre ce problème de courant depuis.
« Cela fait plus d’un mois que le problème de courant a commencé à Kolaboui. Le Groupe 1 est tombé en panne, ça fait un an 16 mois ça n’a pas été dépanné. A ce jour, il n’y a qu’un seul groupe qui ne peut tenir qu’une seule mallette contre 4, qui alimente toute la sous-préfecture. Face à ce problème donc, on est allé de négociation en négociation, de porte en porte pour tenter de trouver une solution, mais on a compris que l’ANAIM est négligeant. C’est un écrit qui lie l’ANAIM et la société MARINEX d’Ousmane Sampil à la communauté de Kolaboui. Mais, il n’y a qu’un seul point qui a été respecté dans ce protocole jusqu’à nos jours », a-t-il expliqué.
Il laisse attendre que, la manifestation du jour n’est qu’un simple avertissement à l’endroit des autorités :« S’ils ne comptent que sur ces 3 groupes pour calmer la situation, elle ne va jamais se calmer parce que ces groupes-là ne peuvent plus tenir. La population a été vraiment patiente. Ce matin, c’est tout Kolaboui qui est sorti sans exception. Il est mieux que les autorités prennent les choses en mains pour éviter le pire. Ce qui a été fait aujourd’hui, c’était pour les alerter car, on a trop parlé. L’objectif n’est pas de casser, mais c’est d’alerter pour que les autorités prennent les choses en main », a conclu Fodé Djibi Touré, président de la jeunesse de Kolaboui.