La neuvième législature a interpellé le chef de L’État mercredi dernier, a tranché sur le sort des coordinations régionales en Guinée. En attendant que le président Alpha Condé se prononce, celui du parlement a décliné sa position. Amadou Damaro Camara pointe du doigt à l’absence de l’État en l’application des règles contre ceux-ci: ”(…)partout où l’État a un moment donné disparaît, les groupes ethniques deviennent les points d’encrage derrière lesquels le citoyen court pour se cacher quand il n’est pas rassuré de la protection de l’État. C’est l’absence de l’État qui amène à la prolifération des organisations communautaires. Excusez-moi ça n’existait pas sous la première République qu’on appelait ”dictature” mais c’était l’État”, dit-il d’un ton ferme.
‘Il poursuit en disant que : ‘le gouverneur n’allait pas chez le Sotikhêmon, c’est le Sothikhémon qui venait. Aujourd’hui qu’est ce qu’on constate? Il y’a même des groupes de personnes qui attendent à la maison même quand c’est le président de la République qui vient dans la préfecture; il doit aller les saluer là-bas. Et y en a même qui l’appellent même notre fils. Ceux-ci sont nés devant lui. Sous aucune forme il ne peut être leur fils. C’est pourquoi nous l’interpellons…”, a martelé l’ancien président de la majorité présidentielle dans son perchoir.
Avec fatalainfos.com