La falsification de la constitution adoptée le 22mars lors du scrutin contesté continue à faire réagir la classe politique Guinéenne. Fodé Mohamed Soumah, président de la GECI qualifie la situation de honte nationale et de trahison envers le peuple de Guinée « Parler de trahison, c’est peu dire ! Je crois qu’il faut parler d’amateurisme, et d’esprit tordu, pour falsifier quelque chose, dont on sait que la vérité va jaillir immédiatement. C’est comme quelqu’un qui triche volontairement, en sachant qu’il sera rattrapé. Je trouve que c’est lamentable. C’est de la pure folie. On ne peut pas soumettre un texte par référendum, et le promulguer le avec des différences aussi criardes. », déplore-t-il.
A l’endroit de ceux qui estiment que la Guinée n’a plus de nous de nouvelle constitution et qu’il faut revenir à celle de 2010, le président du parti GECI indique. « Il n’est pas question de revenir à celle de 2010. Il y a une constitution déjà votée, et les élections coutent chères. Il suffit de toiletter l’existant présenté aux guinéens, contrairement à la déclaration du garde des Sceaux. Mais vouloir le rejeter en bloc est une erreur », ajoute ce député à l’assemblée nationale.
ISC, merveilleguinee.com