La falsification de la nouvelle constitution était l’un des thèmes de l’émission « Le débat africain » de la Radio France Internationale (RFI), ce dimanche 28 juin 2020.
Parmi les invités figurait l’ancien ministre guinéen de la justice. Maitre Cheick Sacko se dit profondément choqué par les modifications majeures de la constitution, entre le projet de texte soumis au référendum le 22 mars et le texte promulgué et publié au journal officiel.
Sur son compte tweeter, l’ancien président du parti UDD a tout abord félicité l’intervention du ministre avant de dénoncer le silence des magistrats guinéens face à cette situation.
« L’ancien ministre d’Etat de la justice et garde des sceaux, démissionnaire, Me Cheik Sako se prononce sur la dangerosité du texte promulgué en guise de constitution. Acte salutaire et responsable.
Les magistrats de la Guinée continuent de se taire devant le vide juridique qui est de fait. La situation actuelle qui relève directement de la complicité active de la Cour Constitutionnelle jette un discrédit grave sur la Guinée en la plongeant dans une gouvernance hors-la-loi », a dit Bah Oury