Ce vendredi 29 mai 2020, dans sa lettre réponse face à la sollicitation du CNOSCG pour la libération des membres du FNDC, le président de l’INIDH a indiqué que pour que son institution s’inscrive dans cette démarche, il faut que le FNDC revienne sur sa décision de pas reconnaître la constitution issue du scrutin du 22 mars dernier et des institutions de la République. La réponse du FNDC face à cette réaction n’est pas tendre.
Merci de lire la déclaration :
Le FNDC est indigné par les propos irresponsables de M. Alya Diaby, Président de l’Institution Indépendante des Droits humains.
La déclaration de M. Alya Diaby, relayée par des médias, demandant au FNDC de reconnaître un coup d’Etat constitutionnel pour obtenir la libération de ses militants est indigne de l’institution qu’il représente.
De tels propos prouvent à suffisance que l’INIDH a perdu son essence et que certaines élites ont vendu, à vil prix, leurs âmes au diable.
Par ailleurs, le FNDC rappelle que M. Alya Diaby figure déjà sur la liste des promoteurs du troisième mandat et de la tentative de coup d’État constitutionnel qui a fait couler le sang des centaines de Guinéens.
Le FNDC n’attend rien d’un putschiste et des gens qui ont trahi leur propre vocation.
Le FNDC réitère que la seule constitution reconnue par le peuple de Guinée est celle du 07 mai 2010. Nous ne reconnaissons et ne reconnaîtrons aucune institution issue du coup d’État constitutionnel.
Ensemble unis et solidaires, nous vaincrons
Conakry, le 29 mai 2020.