Le SLECG, syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée a demandé à tous ses syndiqués de ne pas suivre ce mot d’ordre de grève déclenché par le SNASUR, appuyée par le SNE. La structure syndicale dirigée par Aboubacar Soumah annonce avoir adressé une correspondance au gouvernement pour rehausser les primes d’incitation à 2 millions et exiger le paiement dans la meilleure des manières.
Le SLECG ne partage pas l’avis des quatre jours de grève lancé par le syndicat national autonome de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique pour emmener entre autres l’Etat à activer le paiement des arriérés de primes d’incitations. Le chargé de communication du SLECG affirme que l’affaire des primes d’incitation n’est pas à l’ordre du jour au niveau de sa structure syndicale. « Nous ne sommes pas concernés par cette grève, le SLECG n’est pas concerné et tous ceux qui sont du SLECG ne doivent pas s’intéresser à la grève. Comme ils ont dit concernant aussi les primes d’incitation, ils étaient en relation avec certaines structures aussi de l’enseignement pré-universitaire. Nous avons dit, là où nous sommes représentés à 95% nous avons demandé à toutes nos structures de ne pas observer le mot d’ordre de grève » a dit Adrien Gbamy.
Le syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée demande donc à ses membres de poursuivre à dispenser les cours. « Nous demandons aux enseignants de continuer a donné les cours» ajoute-t-il.
Le SLECG annonce avoir adressé une correspondance au gouvernement pour que ces primes d’incitation soient rehaussées à 2 millions et qu’elles soient payées sur le salaire indiciaire de tous les travailleurs de l’éducation sans exception.
MMT, merveilleguinee.com